Ce matin, il y avait un vent très fort en Antarctique (des vents catabatiques) donc c’était trop risqué de partir en avion. Quand nous sommes arrivés avec toutes nos affaires et habillés avec nos combinaisons près de l’avion, on nous a donc dit de rentrer à l’hôtel. Nous réessaierons donc demain.
Nous avons donc visité un peu la ville de Christchurch et voici quelques photos.
Après une très longue escale à Hong-Kong, un vol de 12h pour Auckland et un vol d’1h30 jusque Christchurch, au sud de la Nouvelle Zélande, nous voilà presque prêts à partir.
A l’arrivée de l’avion à 14h cet après-midi, nous sommes passés au centre international pour l’Antarctique (voir sur les photos) pour savoir quand nous pourrons partir vers l’Antarctique ! Normalement, nous partons demain matin à 9h (mercredi 14 Novembre au soir à 19h heure française) avec un avion Hercules C130 (photo). Il faudra cependant vérifier que la météo est bonne demain matin. C’est une bonne nouvelle car cela veut dire que nous allons enfin pouvoir dormir dans un lit cette nuit.
Je suis partie ce matin pour l’Antarctique avec neuf collègues: quatre que je connaissais déjà et les cinq hivernants français qui vont rester dans la station de Concordia pendant plus d’un an. Nous sommes pour le moment à Hong-Kong et nous nous envolons dans quelques heures pour la Nouvelle Zélande. Les hivernants sont très impatients de découvrir la base Concordia. Pour quatre d’entre eux, c’est la première fois qu’ils vont en Antarctique. Le cinquième, qui va s’occuper du chauffage de la station, est déjà parti plusieurs fois et il vient d’ailleurs d’hiverner à la station côtière de Dumont d’Urville.
Dans le cadre des projets NIVO2 et ADELISE de l’Institut Paul Emile Victor et du projet Antarctic-Snow de la fondation Albert 2 de Monaco, nous allons installer prochainement deux instruments de spectroscopie optique sur les sites de Dumont d’Urville et de Dome C. Ces instruments vont rester sur place pendant au moins 2 ans et enregistrer en continu la composition isotopique de la vapeur. En parallèle, de nombreux prélèvements de neige de surface, de subsurface et de précipitations seront effectués et analysés au LSCE.
Le but scientifique est de comprendre la signature isotopique archivée dans les carottes de glace dans ces deux régions de l’Antarctique de l’Est. En effet, en l’absence d’enregistrement météorologique, l’analyse des isotopes de l’eau est l’unique moyen de reconstruire et de comprendre la variabilité climatique et la dynamique du cycle hydrologiques des derniers siècles en Antarctique, une donnée essentielle pour l’évolution du bilan de masse de surface de la calotte Antarctique.
Amaëlle Landais partira le 12 Novembre 2018 vers Dome C et Christophe Leroy-Dos Santos partira mi-Décembre 2018 vers Dumont d’Urville. Ils reviendront en France fin Janvier 2019.
During the austral summer 2016-17, an infrared spectrometer monitoring water stable isotopes in the vapour has been deployed by Camille Bréant from LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, Paris, France) at the coastal station of Dumont d’Urville in East Antarctica (see Fig. 1). This campaign has provided continuous measurements of isotopic composition of the water vapour for 40 days, showing important diurnal cycles (up to 5‰ in δ18O) which differs from all other coastal records from Polar Regions (see Fig. 2). Important precipitation events are also imprinted in the records.
In parallel of the measurements of the water isotopes, aerosol filters have been collected every 4 hours and will be analysed at the Institut de Geophysique de l’Environnement (IGE, Grenoble, France) in the next few months. The purpose is to combine water vapour isotopic composition and chemistry of the major ions to back-trajectories in order to characterise the origin of the warm marine intrusion toward Dumont d’Urville and East Antarctica for different meteorological conditions, in particular, the local sea ice conditions and the katabatic winds.
Indeed, this part of Adelie Land is characterised by an important sea ice concentration which often remains through summer (as for instance through summer 2016-2017). This campaign will thus use the Antarctic coast as an open-air experiment to improve the understanding of the impact of the sea ice extent on water stable isotopic composition.
Air enclosed in ice cores provides a unique archive for paleo-climate studies. Understanding the air enclosure process is essential for better quantifying the age of air trapped in the bubbles, correct for artifacts in elemental and isotopic composition of trapped species and estimate the smoothing effect associated with air enclosure for reconstruction of past atmospheric signal.
The latest deep ice core drilling project is at EastGRIP, in NorthEast Greenland, and aims to provide information of the past evolution of the North East Greenland ice Stream, along with outstanding ice quality over the Holocene Epoch, which has not been retrieved efficiently in past projects due to brittle ice issues.